"Chose importante à signaler: les filles repartaient à Caudéran à midi un cauchemar, puisque le trajet durait 40 mn. Il nous restait donc très peu de temps pour manger et bien sur pas de temps pour réviser. et je ne vous dis pas les km que nous avons parcourus à pied et en bus!" Georgette ROTGE.
Je me demandais pourquoi je ne me souvenais pas de repas communs!
"Un jour de très
grand
froid, et de verglas, les filles sont restées pour manger
à l'école normale de
Mérignac; repartir àCaudéran aurait
été un danger plus grand que de rester avec
les 250 garçons. Nous avons été
enfermées dans une salle avec interdiction de
sortir sans surveillant puisque c'était un
garçon.Je ne sais pas si une autre
se souviendra de l'anecdote, mais l'autorisation avait
été obtenue
difficilement par le proviseur de l'EN de Mérignac parceque
les bus de la ville
ne circulaient pas.Je crois que nous étions 16 filles et
quand nous descendions
du bus pour aller en cours, nous étions
deshabillées du regard par la masse des
garçons.C'est une expérience qui a
forgé mon caractère."
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Annie Garrouste, Colette
Martin, Marie-Josée Mazaudou, Denise Champion, Marie-Claude
Fort, et en bas
Maryvonne Odezenne